Dans le désert du Karakoum, une vision infernale attire chaque année des milliers de touristes. Ce phénomène, connu sous le nom de la « Porte de l’Enfer », pourrait bientôt disparaître. Le gouvernement turkmène a annoncé son intention d’éteindre ce cratère ardent afin de préserver l’environnement tout en récupérant le gaz naturel qui s’échappe continuellement. Cette décision marque un tournant majeur dans la gestion des ressources naturelles de ce pays d’Asie centrale.

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Une attraction en sursis

La « Porte de l’Enfer » est un cratère enflammé de 60 mètres de large, situé à 270 kilomètres au nord d’Achkhabad, la capitale du Turkménistan. Depuis plus de 50 ans, ce site attire les curieux, fascinés par son apparence apocalyptique. Pour beaucoup, il évoque l’œil de Sauron du Seigneur des Anneaux.

Cependant, ce spectacle visuel impressionnant n’est pas sans conséquences. Le cratère libère d’énormes quantités de méthane, un gaz à effet de serre qui contribue significativement au réchauffement climatique. Ainsi, au-delà de l’aspect touristique, le site représente un défi environnemental de taille.

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Un héritage soviétique

Ce cratère n’est pas le fruit d’une intervention naturelle mais résulte d’une erreur humaine. En 1971, des scientifiques soviétiques, en quête de ressources fossiles, ont accidentellement percé une poche de gaz. Pour résoudre ce problème, ils ont choisi une méthode radicale : mettre le feu au gaz s’échappant.

Depuis, le cratère brûle sans interruption, devenant malgré lui l’une des plus grandes sources de fuite de méthane au monde. Le gouvernement turkmène espère désormais corriger cette erreur historique en forant de nouveaux puits pour capter le gaz et éteindre le feu.

Au cœur aride du désert de Karakoum le Portail de lEnfer flamboie sans relâche depuis des décennies illuminant la nuit de lueurs infernales Ce cratère incandescent fascine les voyageurs attirés par cette vision envoûtante dun feu éternel au milieu des dunes

Un enjeu économique

Outre les considérations environnementales, l’arrêt de la combustion pourrait également avoir des retombées économiques positives pour le pays. En récupérant le gaz, le Turkménistan envisage de le vendre, notamment à la Russie, renforçant ainsi ses relations économiques.

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Cela s’inscrit dans une volonté plus large de gérer de manière plus durable ses ressources naturelles. En effet, entre 2020 et 2023, les émissions de méthane du pays ont diminué de 10%, un chiffre encourageant pour un pays souvent critiqué pour sa gestion environnementale.

🔥 Attraction touristique La Porte de l’Enfer attire des touristes du monde entier, fascinés par ce cratère enflammé.
🌍 Environnement Le cratère libère du méthane, contribuant au réchauffement climatique.
🏗️ Erreur soviétique Une erreur de forage a conduit à l’allumage du cratère, brûlant depuis 1971.
💰 Opportunité économique Récupérer le gaz pourrait enrichir économiquement le Turkménistan.

Vers une fermeture imminente ?

Le projet de fermeture de la Porte de l’Enfer est ambitieux et suscite de nombreuses interrogations. En effet, éteindre un feu qui brûle depuis plus de cinq décennies n’est pas une mince affaire. Les défis techniques sont nombreux, et le succès de cette entreprise n’est pas garanti.

Si la décision du gouvernement se concrétise, cela pourrait marquer la fin d’une ère pour le Turkménistan. Ce projet soulève une question cruciale : comment le pays parviendra-t-il à concilier développement économique et préservation de l’environnement ?

Alors que le monde entier observe, le Turkménistan est à un tournant de son histoire. Comment cette initiative influencera-t-elle l’avenir de cette nation, et quelles leçons en tireront les autres pays confrontés à des défis similaires ?

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Lynda, journaliste passionnée par l'innovation, cumule près de dix ans d'expérience en rédaction web. Diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing, elle allie expertise rédactionnelle et optimisation SEO. Curieuse, elle décrypte les tendances technologiques pour Innovant.fr. Contact : [email protected].

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