La société ecoRobotics a mis au point un robot capable d’identifier les mauvaises herbes et de les cibler avec des jets d’herbicide. Cette technologie permettrait de diminuer l’usage des pesticides dans l’agriculture.
Un robot suisse qui utilise moins de pesticides que les autres systèmes
Ce robot mis au point en Suisse est en mesure de cibler certaines plantes indésirables pour leur envoyer des jets précis de produit. De cette manière, il utilise bien moins de produits chimiques que les autres systèmes actuellement utilisés. Sa commercialisation est prévue pour 2019. S’il rencontre le succès, il pourrait bien révolutionner l’agriculture.
Une présentation (en anglais) du robot en question :
En effet, utilisé à grande échelle par les agriculteurs, le robot permettrait de diminuer significativement l’utilisation de pesticides. Pour l’heure, seuls les agriculteurs qui disposent de grandes propriétés utilisent les avions pour répandre des nuages chimiques sur leurs cultures. Si cette technique est aussi efficace que rapide, elle demande de grandes quantités de produits chimiques, et bien plus que nécessaire. Les dégâts sur l’environnement sont alors considérables.
Vingt fois moins d’herbicides utilisés
Le robot d’ecoRobotics utiliserait, selon ses concepteurs, vingt fois moins d’herbicides par application. Une caméra lui permet de distinguer la nourriture des plantes indésirables. De cette manière, il peut diriger ses jets sur les mauvaises herbes et épargner les plants destinés à la consommation. L’appareil se déplace par lui-même le long des rangées grâce à un GPS intégré. Il est doté d’un panneau solaire lui offrant une autonomie de douze heures.
Pour les agriculteurs, faire un pas vers cette technologie peut s’avérer difficile. Mais plus ils utilisent d’herbicides, plus les mauvaises herbes développent des résistances contre les produits. Les agriculteurs sont alors obligés de pulvériser encore plus de produits et poursuivent leurs efforts dans un cercle vicieux. Bayer, l’une des plus grosses firmes productrices d’herbicides au monde, a conscience que les « robots-sprayeurs » sont l’avenir. Elle a donc investi dans ce sens.
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