En Suède, il s’agissait de vêtements transformés en énergie. Aujourd’hui, le Chili s’attaque au problème de la pollution plastique des océans avec un nouveau programme : un pas à la fois, un filet de pêche après l’autre.
Toujours plus de plastique
La mise au rebut des filets de pêche représente environ 10 % de toute la pollution plastique dans les océans du monde. Ainsi, afin de stopper la production de tels déchets, la société de skateboard californienne Bureo a lancé un programme dénommé Net Positiva.
Basée au Chili, cette initiative offre plusieurs points de collecte de filets de pêche pour faciliter le recyclage des filets usagés et les transformer en objets socialement très acceptables.
Un Jenga écolo
Le dernier produit de Bureo s’appelle Jenga Ocean et on y joue exactement de la même manière qu’avec la tour infernale d’origine. Le jeu est fabriqué à partir des mêmes granulés de plastique recyclé que ceux qui forment la base des skateboards premium de Bureo.
En prime, Jenga Ocean est livré avec des règles pour l’édition spéciale. Celles-ci éduquent les joueurs quant à la menace de cette pollution pour les animaux marins dont on retrouve une image sur chacun des blocs. Chaque jeu contient plus de 2,3 mètres carrés de filets recyclés et vous pouvez vous le procurer pour la somme tout à fait raisonnable de 49,95 $. Et, comme on peut s’y attendre évidemment, l’emballage du jeu est entièrement recyclable et fabriqué à partir de matériaux recyclés.
Vers des solutions durables
Le plastique des océans est si abondant que de vastes gammes d’articles ménagers et de vêtements sont aujourd’hui créées à partir de ce matériau, notamment avec la marque G-Star Raw ou encore les tasses et bols du papetier James Cropper. Comment ces conceptions et approches pourraient-elles être adaptées à un usage industriel plus important ?
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