Dans la lignée de Surefly, découvrez le drone marin Sphyrna.
À Saint-Jean-sur-Mayenne, l’entreprise Sea Proven s’est fixé l’objectif de très grande envergure d’envoyer son drone sans pilote en missions océanographiques à travers le monde.
Le Sphyrna, qui tient son nom de l’espèce des requins-marteaux, a demandé plusieurs années de recherche et de tests, menés principalement en Mayenne d’où il est originaire. Il sera bientôt lancé dans ses premières expéditions avec pour mission de constituer l’imagerie sous-marine de tout le globe.
Les bateaux du futur
Fabien Burignot, le patron de Sea Proven, entreprise experte en robotique, lance un appel à projets pour pouvoir mener les premières missions océanographiques du Sphyrna dès le mois de juin 2018.
Piloté à distance, le Sphyrna peut remplir des missions préprogrammées. Avec ses seize mètres de long et son matériau composite, son design s’inspire des pirogues polynésiennes. Son moteur est électrique et consomme très peu d’énergie. Il peut cependant voyager à une vitesse de 33 km/h et embarquer jusqu’à une tonne de matériel. C’est le plus grand drone de surface civile du monde, rendu autonome sur de très grandes distances grâce à sa conception et son design uniques.
Main dans la main
Les concepteurs du projet Sea Proven sont au nombre de quatre et s’appuient sur le chantier naval Grand largue composites à Mondeville, et plus précisément Lemer Pax. Il s’agit d’une PME qui fabrique des matériaux de radioprotection principalement pour le milieu médical et le nucléaire. Leur association va leur permettre d’obtenir un trimaran expérimental de 18 mètres pour accompagner le drone Sphyrna et ainsi embarquer jusqu’à trois personnes dans la mission d’exploration.
En France, les drones marins sont désormais reconnus et Fabien Burignot croit à ce projet qui se rapproche de plus en plus de son objectif : le lancement de Sphyrna.