Le chirurgien qui défie la mort : la première greffe de tête humaine au monde approche

La perspective d’une greffe de tête humaine, autrefois confinée aux récits de science-fiction, est sur le point de devenir réalité grâce à l’audace d’un neurochirurgien italien, Dr Sergio Canavero. Ce projet controversé suscite autant d’espoir que de scepticisme dans le monde médical.

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Un projet qui défie la science

Dr Sergio Canavero, connu pour son ambition démesurée, travaille depuis plus d’une décennie sur la possibilité de transplanter une tête humaine. Il estime que cette procédure pourrait offrir une nouvelle vie à ceux souffrant de maladies incurables.

Ses efforts ont attiré l’attention mondiale, bien que beaucoup de ses pairs considèrent encore cette idée comme une fantaisie irréaliste. Les défis sont nombreux, notamment la reconnexion du système nerveux central, un obstacle majeur que la science n’a pas encore surmonté.

Les expériences passées

Les tentatives de transplantation de tête remontent à plus d’un siècle, avec des expériences sur des animaux menées dès le début du XXe siècle. Charles Guthrie et Vladimir Demikhov ont réalisé des greffes de têtes de chiens, avec des résultats temporaires mais non viables à long terme.

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Plus récemment, dans les années 1970, Robert White a réussi à greffer la tête d’un singe sur le corps d’un autre. Le primate a survécu quelques jours, soulevant des questions éthiques et scientifiques sur la viabilité de telles interventions.

Les défis éthiques et scientifiques

La communauté médicale reste divisée face à cette révolution potentielle. Reconnecter la moelle épinière demeure un défi technique de taille. Les critiques soulignent également les implications éthiques, notamment en termes de consentement éclairé et de priorités médicales.

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Le concept de sauver une vie par greffe de tête contre la possibilité de sauver plusieurs vies par don d’organes est une question épineuse. Les objections éthiques sont nombreuses, et le débat reste ouvert quant à la légitimité de ces opérations.

Le soutien controversé de la Chine

Après avoir été rejeté par l’Europe et les États-Unis, Canavero a trouvé un soutien en Chine, où les normes éthiques sont moins restrictives. Là-bas, il a collaboré avec le chirurgien Xiao-Ping Ren, réalisant des expériences sur des cadavres et des animaux.

Malgré les annonces de succès, aucune transplantation humaine n’a encore été réalisée. Les critiques soulignent le manque de preuves tangibles et la nécessité de recherches supplémentaires avant de passer à l’humain.

L’avenir de la greffe de tête

Canavero ne se contente pas de la greffe de tête; il envisage déjà des transplantations cérébrales sur des clones. Cette vision pousse encore plus loin les limites de la science et de l’éthique, attirant l’attention de riches investisseurs.

La question demeure : Sommes-nous prêts à accepter de telles avancées scientifiques ? La société est-elle prête à redéfinir les frontières de la vie humaine et de l’identité ?

L’avenir des greffes de tête humaine pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. L’éthique, la science et la société doivent s’unir pour déterminer le chemin à suivre. Quel avenir attend la médecine face à ces défis colossaux ?

Source : Popularmechanics

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