Dans un contexte où les émissions de CO2 atteignent des niveaux alarmants, une innovation pourrait bien changer la donne. Des chercheurs de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) ont mis au point une méthode révolutionnaire pour capturer le dioxyde de carbone de manière efficace et peu coûteuse.

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Les défis des émissions industrielles de CO2

Les centrales électriques, cimenteries et aciéries sont de grands contributeurs aux émissions de CO2. Ces industries font face à des pressions croissantes pour réduire leur impact environnemental. Cependant, les technologies actuelles de capture du carbone sont souvent trop coûteuses et énergivores pour être déployées à grande échelle.

La recherche se concentre donc sur des solutions innovantes et plus abordables. Parmi elles, le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CCUS) apparaît comme une option prometteuse. Le défi réside dans l’équilibre entre efficacité et coût.

Qui est en train de gagner la bataille de la suprématie de l’innovation technologique ?

Une percée grâce au graphène

Le graphène, avec ses propriétés uniques, joue un rôle central dans cette nouvelle technologie. L’équipe de Kumar Varoon Agrawal de l’EPFL a développé des membranes de graphène enrichies en azote pyridinique, optimisant ainsi la capture du CO2. Ces membranes montrent une excellente perméance et sélectivité.

Le processus de fabrication est complexe mais crucial. Il commence par la synthèse de films de graphène monocouche via dépôt chimique en phase vapeur sur du cuivre. Ensuite, des pores sont créés par oxydation contrôlée à l’ozone, suivie d’un traitement à l’ammoniac pour ajouter l’azote pyridinique.

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Des résultats prometteurs

Les performances des membranes sont impressionnantes. Un facteur de séparation CO2/N2 de 53 a été atteint pour des flux gazeux contenant 20 % de CO2. Pour des concentrations aussi faibles que 1 % de CO2, ce facteur dépasse les 1 000, démontrant leur efficacité même dans des conditions difficiles.

De plus, la méthode de production est scalable, permettant une fabrication à l’échelle centimétrique. L’EPFL envisage maintenant une production continue, facilitant une adoption industrielle large et réduisant les coûts et besoins énergétiques associés.

🔍 Aspect Détails
🌿 Technologie Utilisation de membranes de graphène
💡 Innovation Enrichissement en azote pyridinique
📊 Performances Facteur de séparation CO2/N2 de 53 à 1 000
🏭 Applications Industrielles, grandes échelles
💰 Coût Réduction des coûts énergétiques

Les avantages de cette technologie sont multiples :

  • Efficacité accrue dans la capture du CO2
  • Réduction des coûts de production
  • Possibilité de déploiement industriel à grande échelle

Cette avancée dans la capture du carbone pourrait transformer les pratiques industrielles, offrant une voie plus durable pour lutter contre le changement climatique. Que pensez-vous des implications à long terme de cette innovation ?

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Lynda, journaliste passionnée par l'innovation, cumule près de dix ans d'expérience en rédaction web. Diplômée de Paris-Sorbonne et formée en Search Marketing, elle allie expertise rédactionnelle et optimisation SEO. Curieuse, elle décrypte les tendances technologiques pour Innovant.fr. Contact : [email protected].

11 commentaires
    • Aciérie : réduction avec hydrogène va s’imposer
      Centrales thermiques : le plus logique serait de généraliser l’oxycombustion. Et le graphène presenté pourrait-il séparer efficacement azote et oxygéne ? Cimenterie : a-t-on testé l’impact des polluants ?

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