Un nouveau produit révolutionnaire s’apprête à faire son entrée ! Ce produit, qui ressemble à du poisson et en a le goût, est en réalité fabriqué à partir d’une imprimante 3D. Fruit d’une collaboration entre la startup israélienne Steakholder Foods et la startup singapourienne Umami Meats, ce filet de poisson cultivé en laboratoire est le premier de son genre et promet de transformer notre manière de consommer des protéines.
Un nouveau produit alimentaire
Il faut savoir que la consommation de viande n’a pas évolué depuis des millénaires. C’est pourquoi sa société a décidé de prendre les devants pour réinventer la production de viande. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Steakholder Foods, qui a commencé par la viande cultivée, s’attaque maintenant au marché du poisson, élargissant ainsi son offre aux pescatariens. La protéine cultivée est obtenue à partir de cellules souches prélevées sur un animal spécifique, comme une vache pour le bœuf ou un mérou pour le poisson.
Ces cellules sont ensuite cultivées dans un bioréacteur, où elles se transforment en cellules musculaires ou adipeuses. Ces cellules sont transformées en bio-encre, qui est ensuite utilisée dans une imprimante 3D pour créer de la viande ou du poisson. Le résultat est un produit qui a le goût du vrai mérou, car il est, dans les faits, du mérou, mais fabriqué en laboratoire. Cela rend le produit attrayant même pour les végétariens et les végétaliens.
Une innovation majeure
Liz Specht, vice-présidente de la science et de la technologie au Good Food Institute, souligne que cette méthode permet de produire de la viande ou du poisson sans nuire aux animaux. Sur le plan environnemental, cette innovation pourrait aider à repeupler les populations de poissons en déclin et à revitaliser les écosystèmes marins fragiles, sachant que près de 90% des populations de poissons mondiales sont surexploitées ou en diminution.
Bien que Steakholder Foods ne soit pas encore prêt à commercialiser son filet de mérou sur le marché général, des dégustations prometteuses ont déjà eu lieu, offrant un aperçu d’un futur où la consommation de poisson n’impliquerait pas de préjudice pour les rivières et les mers, une perspective réjouissante pour la planète. Qu’en pensez-vous ?