Une entreprise de transport mise sur ses nouveaux véhicules électriques à hydrogène, élégants. Ils pourront servir un jour de taxis, mais les experts ont affirmé qu’ils devront lever plusieurs obstacles réglementaires avant d’être approuvés par les autorités pour un décollage.
Avec six rotors sur le toit et des sièges pour cinq personnes à l’intérieur, un modèle de ce véhicule, baptisé « Skai » a été dévoilé récemment à Los Angeles. Il ressemble beaucoup à un très grand drone croisé à un SUV de luxe.
Un véhicule surprenant
Comme un drone, le véhicule d’Alaka Technologies a décollé et atterri à la verticale. C’est l’un des nombreux engins volants électriques similaires en production, notamment des prototypes de Boeing et d’Airbus qui ont réalisé des vols d’essai fructueux cette année.
Ci-dessous la présentation de ce véhicule en anglais :
La plupart sont alimentés par des batteries, ce qui peut ajouter beaucoup de poids. Le Skai utilise plutôt des solutions à combustible à hydrogène très légères pour faire fonctionner ses rotors, ce qui lui confère une autonomie de 644 kilomètres et une capacité de 454 kg de personnes ou de marchandises. Le choix de passer à l’hydrogène était de permettre au véhicule de transporter plus de charges.
Un véhicule autonome ou non ?
Le véhicule serait piloté par un pilote embarqué utilisant une paire de manettes, mais la technologie existante permet aussi de le piloter à distance et même de manière autonome. Il faudra des années avant que les autorités de l’aviation américaine autorisent un vol autonome de véhicules utilitaires.
Les régulateurs sont toujours aux prises avec la prolifération de drones plus petits, ceux de moins de 15 kg pilotés par des amateurs et des cinéastes. Les autorités sont assoupli les restrictions sur le vol de petits drones au-dessus des foules et la nuit, cette année seulement. Les véhicules ressemblant à des drones tels que le Skai doivent d’abord prouver leur navigabilité, comme tout avion ordinaire.