Si vous avez suivi le travail de Boston Dynamics, qui appartient désormais à Softbank, vous avez probablement déjà vu un robot à quatre pattes et à roues capables de surmonter toutes sortes d’obstacles et de rester debout après avoir été frappé et poussé. Certains de ces robots, tels que Spot, WildCat et BigDog, semblent avoir une incroyable capacité à imiter la démarche d’un animal.
Cependant, l’année dernière, ils ont introduit un robot anthropomorphine à deux pieds appelé Atlas, basé sur un bipède plus primitif appelé Petman. Lors de la présentation de ce robot, on a été impressionné par sa capacité à réaliser certaines tâches élémentaires, telles que ramasser des objets et résister aux tentatives d’un humain de le renverser.
Les choses changent vite
Boston Dynamics vient de sortir une autre vidéo d’Atlas dans laquelle il navigue sur des objets élevés placés sur son passage. Si vous ne vous sentez pas un peu effrayé de regarder cela, vous risquez au moins d’être surpris, du moins jusqu’à la barre des 50 secondes.
Voici la vidéo présentant ce robot :
La première chose que vous allez probablement penser après avoir vu Atlas courir et sauter serait une image de Star Wars avec ces objets en masse sur un champ de bataille. Il n’est pas surprenant que la spin-off du MIT, qui a été acquise par Google X puis par Softbank, a reçu un grand financement.
La nouvelle course aux armements
Avec l’accélération de l’IA, des appareils autonomes et des robots, on entre évidemment dans une nouvelle course aux armements, et celle-ci n’a pas de ligne d’arrivée visible, créant parfois une vision parfois effrayante de l’avenir.
Réfléchissez à la manière dont vous appliqueriez les trois lois d’Asimov aujourd’hui. Si vous construisez un robot avec l’intention de nuire, y a-t-il une sorte de système de sécurité intégré dans chaque puce de silicium qui l’empêchera de causer des dommages ? C’est une approche ridicule. Cela peut apaiser notre conscience ou notre anxiété de croire qu’un simple ensemble de règles peut gouverner l’évolution de l’IA, mais ce serait une illusion. Le défi ne consiste pas seulement à trouver des moyens d’éliminer les dommages que l’IA et les robots peuvent faire, mais aussi à tirer le meilleur parti de ces technologies afin de faire beaucoup plus de bien que de mal.