Les appareils mobiles constituent désormais la majorité du trafic Web dans le monde et les consommateurs adoptent les services bancaires mobiles en nombre record. Répondre à la demande des clients en matière de services bancaires mobiles offre aux banques des opportunités de se différencier, mais la fourniture d’applications comporte également des risques importants.
Un rapport a révélé qu’une analyse des applications mobiles de 50 des 100 plus grandes banques du monde a permis de savoir qu’elles sont vulnérables à plusieurs menaces de sécurité. En fait, les applications présentaient en moyenne sept failles de sécurité et mettaient en danger un demi-milliard de clients utilisant ces services bancaires mobiles.
Les services bancaires mobiles sont une grosse affaire…
Le point de basculement de la téléphone mobile, le point auquel de plus en plus de personnes utilisaient des périphériques mobiles pour accéder au Web plutôt que des ordinateurs, est apparu au premier trimestre de 2017, lorsque 50,30 % du trafic Web mondial provenait d’appareils mobiles.
Voici une vidéo montrant les débuts de ces services :
Le secteur bancaire a été carrément au centre de l’évolution de la téléphonie mobile. Les experts ont résumé la situation de manière succincte, soulignant que les services bancaires mobiles étaient presque obligatoires. Les prévisions varient, mais le nombre d’utilisateurs mobiles devrait doubler pour atteindre 1,8 milliard d’ici 2019.
Une cible importante
Malheureusement, le marché a adopté avec enthousiasme les services bancaires mobiles pour que les applications et les utilisateurs deviennent des cibles attrayantes pour les cybercriminels. Déjà, 60 % des logiciels malveillants mobiles ciblent spécifiquement les informations financières.
Le volume considérable de transactions mobiles a déjà dépassé la masse critique et fait des attaques sur les applications mobiles. Les utilisateurs de smartphones se connectent à leurs applications en moyenne 18 fois par mois. Au fur et à mesure que les capacités des applications se développent, l’activité bancaire mobile continuera à augmenter, et les cybercriminels vont encore attaquer.