Nous sommes habitués à penser que l’innovation et les start-ups de haute technologie sont générées et regroupées de manière prédominante dans des écosystèmes fertiles aux États-Unis, tels que New York, Seattle et Silicon Valley. Mais comme pour de nombreux aspects de l’ingéniosité économique américaine, les start-ups de haute technologie sont désormais véritablement mondialisées.
La dernière décennie a été marquée par la croissance spectaculaire d’écosystèmes de start-ups dans le monde entier, de Shanghai à Beijing en passant par Mumbai et Bangalore ou encore par Londres, Toronto et Berlin. Un certain nombre de villes américaines continuent de dominer le paysage mondial, notamment la région de la baie de San Francisco, Los Angeles, Boston et New York, mais le reste du monde gagne rapidement du terrain.
Les différents changements constatés
Ce récent rapport a décrit l’état des start-ups et des entreprises du capital-risque. Plus de 100 000 transactions dans plus de 300 régions métropolitaines de plus de 60 pays réalisées entre 2005 et 2017 ont été analysées.
Voici une vidéo montrant comment l’Inde s’est développée dans le domaine :
Cette étude a ainsi révélé quatre transformations en matière de start-ups et de capital-risque : une grande expansion, la mondialisation, l’urbanisation et un projet gagnant-gagnant. Ces transformations majeures ont des conséquences importantes pour les entrepreneurs, les investisseurs en capital-risque, les travailleurs et les dirigeants ainsi que pour les décideurs des pays et des villes du monde entier.
Ce que cela signifie pour les leaders
Ces tendances ont des implications importantes pour différents entrepreneurs, investisseurs et décideurs. Pour les entreprises, c’est assez simple. La région de la baie de San Francisco reste de loin le principal site d’activité et l’écosystème le plus robuste pour la croissance à long terme d’une entreprise de haute technologie.
Par ailleurs, bon nombre de ressources clés trouvées dans la Silicon Valley sont de plus en plus disponibles ailleurs. Que les dirigeants étrangers ne puissent pas obtenir de visa américain ou choisissent de rester chez eux pour d’autres raisons, il ne leur sera plus facile de le faire lors de la création de leur entreprise.