Novartis a lancé un réseau de laboratoires d’innovation en matière de santé digitale, baptisé Novartis Biome, pour accélérer son évolution numérique. La société pharmaceutique suisse va également développer une série d’initiatives qui, selon elle, sont conçues pour fournir une rampe d’accès aux start-up qui souhaitent travailler avec elle.
Novartis Biome, dont le premier laboratoire d’innovation est basé à San Francisco, a été cofondé par son directeur général Mohanad Fors et le directeur de l’innovation et de la stratégie Robin Roberts. Selon ce dernier, l’idée est de donner un nouvel élan à l’écosystème des technologies de la santé et de définir une rampe d’accès pour collaborer avec Novartis.
Une solution contribuant à collaborer avec les start-up du secteur
Il est clair que la grande majorité des technologies innovantes ne proviendront pas des grandes sociétés pharmaceutiques. En collaborant avec les start-up et des innovateurs, il est possible de créer quelque chose d’audacieux, durable et évolutif.
Ci-dessous la présentation de cette société en anglais :
La société espère combler ce qu’elle considère comme une lacune de l’écosystème actuel. Les technologies naissantes ne sont généralement pas soutenues et façonnées par les entreprises qui peuvent en définitive les exploiter. Le Novartis Biome recherche de nouvelles technologies, des références et lance des défis dans le cadre de l’initiative appelée HealthX World Series.
Un concours pour déterminer les dernières innovations dans le domaine de la santé
Le premier de cette série de concours mondiaux d’innovation s’est déroulé le mois dernier lors du TechCrunch Disrupt SF à San Francisco. Cinq finalistes ont été sélectionnés pour présenter des solutions numériques axées sur la résolution de problèmes liés à l’insuffisance cardiaque. Cet événement a attiré plus de 30 participants.
Veta Health a reçu le prix de la meilleure start-up. La société prévoit d’organiser chaque année plusieurs compétitions mondiales. Après avoir évalué les résultats, Novartis a la possibilité d’investir dans la technologie, mais les entrepreneurs ne seront pas obligés de lui donner une part dans leur société.