Le poids lourd de l’informatique, Fujitsu va investir 50 millions d’euros en France pour une durée de 5 ans. Spécialisé dans la fourniture de services et solutions informatiques, l’investissement sera centré sur la création d’un centre IA qui sera hébergé à l’Ecole Polytechnique de Saclay.
Renforcer la collaboration avec la France
Fujitsu, avec environ 40 milliards de dollars par an de chiffre d’affaire. Le groupe est également en collaboration avec plus de 160 000 experts en informatique et s’impose en tant que grand poids lourd sur le marché informatique mondial. Ayant une filiale en France, le groupe Fujitsu veut resserrer les liens avec l’Hexagone. De son côté, la France n’est pas insensible à cette perspective.
En effet lors de la visite du groupe en Juin 2016 à Paris, plusieurs personnalités françaises ont répondu présents à l’évènement, notamment l’ancienne secrétaire d’Etat Axelle Lemaire ou Louis Schweitzer, président d’Initiative France. Pour témoigner cette volonté de nouer des liens, le fournisseur japonais a fait de la France son ambassadeur de l’innovation. Le but étant de faire collaborer les experts japonais et les experts français sur des travaux communs. Dans le cadre de cette collaboration, le groupe Fujitsu a aussi encouragé l’accès des étudiants voulant collaborer avec lui.
Investir dans l’intelligence artificielle
Le 8 mars dernier, le président de Fujitsu, Tatsuya Tanaka et le premier ministre Bernard Cazeneuve ont signé le projet d’investissement. Le groupe Fujitsu s’engage à investir 50 millions d’euros pour les 5 années à venir sur le territoire français. Les fonds libérés serviront à créer le second centre mondial d’excellence en IA du groupe japonais. Ces 50 millions d’euros serviront aussi pour le recrutement du personnel nécessaire dont des experts dans le domaine de l’intelligence artificielle et des personnes hautement qualifiés.
De plus un accord de partenariat avec l’Institut national de recherche en informatique et en automatique a été annoncé. Cela dans le but d’échanger les savoirs et permettre la résolution des problèmes ensemble. L’accord du 8 mars prévoit également que le groupe investisse dans les start-ups françaises autres que dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cela se fera grâce à des apports au capital de ces start-ups ou par l’intermédiaire des fonds d’investissement.
Fujitsu a également fait l’annonce d’une collaboration avec l’Indra qui consiste à des échanges bonnes pratiques, savoirs et connaissances en IA. Cela permettra un co-développement de solutions. Enfin, cet accord prévoit aussi que Fujitsu puisse investir dans les start-ups par le biais d’un fond investissement. Et ce dernier accord ne consiste pas uniquement le domaine de ’IA.