EN BREF
  • 🌍 Les batteries gravitationnelles exploitent la gravité pour offrir une solution de stockage d’énergie plus durable.
  • 🚀 Le projet EVx en Chine utilise une tour de 120 mètres pour stocker et libérer de l’énergie avec une efficacité de cycle supérieure à 80 %.
  • ♻️ Cette technologie utilise des matériaux locaux comme le sable et les déchets recyclés, réduisant ainsi la dépendance aux minéraux rares.
  • 🔋 La Chine, bien que leader sur le marché des batteries lithium-ion, développe ces nouvelles infrastructures, ce qui pourrait rebattre les cartes du paysage énergétique mondial.

La transition énergétique est un enjeu majeur dans le contexte actuel de lutte contre le changement climatique. Les énergies renouvelables, telles que le solaire et l’éolien, sont au cœur de cette transition. Cependant, ces sources d’énergie posent un défi de taille : leur production est intermittente. Cela signifie que l’énergie est produite de manière irrégulière, en fonction du soleil et du vent. Pour garantir une alimentation continue des réseaux électriques, il est crucial de développer des solutions de stockage efficaces. Les batteries lithium-ion sont actuellement la technologie dominante, mais elles présentent des inconvénients significatifs. Dans ce contexte, les batteries gravitationnelles émergent comme une alternative prometteuse.

Comprendre le fonctionnement des batteries gravitationnelles

Les batteries gravitationnelles exploitent une force fondamentale de la nature : la gravité. Le principe est simple : quand une masse est soulevée, de l’énergie est utilisée pour la déplacer contre la gravité. Cette énergie est ensuite stockée sous forme d’énergie potentielle. Lorsque la masse redescend, cette énergie potentielle est convertie en énergie cinétique, qui peut être transformée en électricité grâce à un générateur ou une turbine.

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Contrairement aux batteries chimiques, l’énergie potentielle gravitationnelle ne s’altère pas avec le temps. Les pièces mécaniques des batteries gravitationnelles peuvent fonctionner indéfiniment, tant qu’elles sont entretenues. Ce concept n’est pas nouveau ; il s’inspire de l’hydroélectricité par pompage, utilisée dès 1907 en Suisse. Aujourd’hui, les technologies ont évolué pour soulever des blocs solides, éliminant ainsi les contraintes liées aux ressources en eau ou aux caractéristiques du terrain.

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EVx : une révolution technologique de 120 mètres de haut

Le projet EVx, développé en Chine avec la société suisse Energy Vault, illustre l’essor des batteries gravitationnelles. Cette structure imposante, qui s’élève à 120 mètres, est capable de soulever des blocs pesant jusqu’à 24 tonnes. Le fonctionnement est simple : lors des périodes d’excédent énergétique, ces blocs sont soulevés. Lorsque le besoin en électricité augmente, les blocs sont abaissés, produisant ainsi de l’électricité.

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Cette technologie atteint une efficacité de cycle de plus de 80 %, avec une capacité totale de 100 MW/h. En plus de ses performances, le projet EVx offre des avantages environnementaux et sociaux. Chaque bloc est fabriqué à partir de matériaux disponibles localement, comme le sable et les déchets recyclés, réduisant ainsi la dépendance aux minéraux rares. La construction de la tour s’est appuyée sur les ressources locales, favorisant l’emploi de la main-d’œuvre locale. Des projets similaires sont envisagés, notamment dans le sud de la Mongolie.

Les implications économiques et stratégiques

Malgré le potentiel des batteries gravitationnelles, un paradoxe persiste. La Chine, qui domine 72 % du marché mondial des batteries lithium-ion, investit dans ces nouvelles technologies. Cela soulève des questions stratégiques. Si les batteries gravitationnelles gagnent en popularité, certains pays pourraient les adopter directement, contournant ainsi le réseau de batteries lithium-ion largement contrôlé par la Chine.

Ce développement pourrait entraîner des changements économiques significatifs, modifiant les dynamiques de pouvoir entre les pays producteurs de technologies de stockage d’énergie. La transition vers des solutions de stockage plus durables et indépendantes des ressources rares pourrait transformer le paysage énergétique mondial.

Tableau comparatif : batteries lithium-ion vs batteries gravitationnelles

Caractéristique Batteries Lithium-ion Batteries Gravitationnelles
Type d’énergie Chimique Gravitationnelle
Durabilité Se dégrade avec le temps Ne se dissipe pas
Impact environnemental Extraction nuisible Fabriqué à partir de matériaux locaux
Dépendance aux ressources Minéraux rares Matériaux abondants

La transition vers les énergies renouvelables exige des solutions de stockage innovantes et durables. Les batteries gravitationnelles se présentent comme une alternative viable aux batteries lithium-ion, avec des avantages environnementaux et économiques. Elles pourraient non seulement transformer le paysage énergétique, mais aussi redéfinir les relations géopolitiques. Les pays seront-ils prêts à adopter ces nouvelles technologies et à s’affranchir des ressources rares ?

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Émile Faucher, journaliste passionné par les innovations et les technologies de pointe, met son expertise au service d'Innovant.fr. Diplômé d'une prestigieuse école de journalisme à Lille, il allie une rigueur professionnelle à une curiosité insatiable pour analyser les tendances et les découvertes qui transforment notre quotidien. Basé à Lille, Émile décrypte les évolutions technologiques et les idées révolutionnaires, offrant à ses lecteurs une fenêtre sur l'avenir de l'innovation. Contact : [email protected]

58 commentaires
    • Ce serait juste intéressant de connaitre le coût comparé à une installation de batteries de de même capacité de stockage. J’avais travaillé il y a une dizaine d’année sur un concept semblable et les coûts dépassaient ceux du stockage à batterie , même si les batteries étaient 3 fois plus chère à l’époque…

    • Toi comprendre que c’est d’une simplicité enfantine, c’est juste un poid qui lors de sa chute fait tourner une Dynamo via un câble ou/et des poulies

    • Toi comprendre que c’est d’une simplicité enfantine, c’est juste un poid qui lors de sa chute fait tourner une Dynamo

  1. sandrine_patience7 le

    Les batteries gravitationnelles, c’est le futur ! Quelqu’un sait quand elles seront déployées à grande échelle ?

    • Cela n’a rien de très nouveau.
      Je doute fort que cela puisse être utilisé à grande échelle.
      Cela demande une très grande quantité de ressources sable, ciment, acier.

      Par ailleurs les MW/h ne correspond à aucune unité Physique
      Encore un journaliste qui ne comprend pas ce qu’il écrit.

    • On a pas besoin de terre rare pour faire des batteries, ces tours qui pèsent 50 fois la tour Eiffel ne sont certainement pas écologique a construire

    • On a pas besoin de terre rare pour faire des batteries, c’est pour les moteur que sa sert, ces tours qui pèsent 50 fois la tour Eiffel ne sont certainement pas écologique a construire semblent être en acier et en béton, beaucoup plus polluantes a construire que des batteries

    • Si on applique qss formules de bases, on se rend compte qu’il faut des installations assez imposante pour produire en bonne quantité. Des tours de 120 mètres de haut ou plus, et de base de plusieurs dizaines de mètres, ça passe pas inaperçu

    • Cela n’a rien de très nouveau.
      Je doute fort que cela puisse être utilisé à grande échelle.
      Cela demande une très grande quantité de ressources sable, ciment, acier.

      Par ailleurs les MW/h ne correspond à aucune unité Physique
      Encore un journaliste qui ne comprend pas ce qu’il écrit.

    • D’après ce que j’ai compris ce qu’il faut 100% d’électricité pour soulever la masse et on récupéra 80% pour la descente. Donc on perd quand même 20% d’électricité en tout non ?

    • Le principe de ces batteries est exploité depuis des décennies en Europe et partout dans le monde…
      Il ne sert que pour des grosses quantités d’énergie et ne peut en aucun cas être adapté pour 99% des applications actuelles des batteries (appareil électrique, smartphone, voiture…)
      Article putaclic et sans intérêt

  2. Je ne vois pas l’intérêt car il ‘y a besoin de stocker l’énergie que dans les voitures ou petit appareil portable. Et il est simple de limiter la production d’une centrale nucléaire ou d’un barrage hydraulique.

  3. Il faudrait réfléchir à réutiliser les tours aéroréfrigérantes du Tricastin plutôt que de les détruire pour les convertir en tout gravitationnelle.

  4. Est-ce que quelqu’un a réussi à se schématiser la chaîne cinématique dans sa tête ? Non car le seul qui a compris c’est celui qui compare cette pyramide au moulin à vent. Y a pas plus simple on met un poid au bout d’une chaîne un moteur tracte le poid jusqu’au sommet et lorsqu’il y a un besoin d’énergie on lâche le poid pour qu’à son tour il entraîne une Dynamo.
    Dans le genre nouvelle technologie, les Egyptiens sont pas bien loin derrière.

  5. la photo illustrative sort tout droit d’une ia et n’a rien à voir avec le concept des batteries gravitationnelles.
    c’est là qu’on voit que l’auteur de l’article a fait une école de journalisme (il bénéficie donc de tout mon mépris) au lieu d’une école d’ingénieurs (il aurait eu tout mon respect) : il ne comprend rien à ce qu’il a écrit.

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