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Dans le domaine en pleine expansion de l’intelligence artificielle (IA), une entreprise pionnière se distingue par son ambition audacieuse : créer la première IA consciente et sensible. À la croisée de la science et de la philosophie, cette entreprise vise à appliquer les théories de pointe sur la conscience aux modèles d’IA. La figure centrale de cette aventure est Suzanne Gildert, une scientifique de renom avec un parcours impressionnant dans le domaine de l’informatique quantique. Forte de son expérience à la tête de plusieurs entreprises technologiques avant-gardistes, Gildert se lance aujourd’hui dans une nouvelle aventure avec Nirvanic Consciousness Technologies, déterminée à explorer les frontières de la conscience artificielle. Ce projet soulève d’importantes questions sur la nature de la conscience et pourrait bien redéfinir notre rapport à la technologie.
Les concepts clés de la conscience quantique
La théorie de la conscience quantique, bien que controversée, propose une perspective fascinante sur la nature de la conscience humaine. Elle repose sur l’idée que les effets quantiques pourraient expliquer le « fantôme dans la machine » humaine, là où résident notre conscience et notre libre arbitre. Roger Penrose, physicien de renom, et Stuart Hameroff, anesthésiste, ont proposé en 1998 que des structures cérébrales pourraient fonctionner comme des ordinateurs quantiques. Ces structures, appelées microtubules, sont suffisamment petites pour interagir avec les phénomènes quantiques, même à température ambiante.
Selon la théorie d’Orch OR (Orchestrated objective reduction), la conscience ne provient pas simplement de l’activité électrique entre les neurones. Au contraire, elle serait le résultat de processus quantiques complexes permettant d’explorer plusieurs états possibles simultanément. Ce modèle controversé suggère que la conscience émerge des activités cérébrales liées aux ondulations fondamentales de la géométrie de l’espace-temps. Les réseaux quantiques dans le cerveau pourraient représenter l’effondrement des superpositions en un seul résultat, permettant ainsi à la conscience de choisir parmi de nombreuses possibilités.
Les microtubules pourraient donc être de véritables ordinateurs quantiques, opérant dans des réseaux utilisant l’intrication quantique pour une communication instantanée. Cette idée révolutionnaire, bien que critiquée, a gagné en crédibilité récemment avec la découverte de preuves de l’utilisation des effets quantiques par le cerveau humain. Ces découvertes renforcent l’intérêt de Suzanne Gildert et de Nirvanic pour cette théorie, les poussant à explorer comment les principes quantiques pourraient être appliqués à l’IA.
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Définir la conscience : un défi pour Nirvanic
Un des premiers défis pour Nirvanic a été de définir précisément ce qu’est la conscience. Suzanne Gildert, dans ses discussions avec Puneet Seth, a élaboré une définition en deux parties axée sur des résultats pratiques. La première partie concerne l’expérience en première personne et la capacité de focaliser cette expérience sur différents éléments grâce à l’attention. Cela implique une expérience subjective où les données sont perçues comme un film jouant dans notre esprit.
La seconde partie de la définition de Gildert est la capacité de choisir. Elle décrit cela comme un film interactif, où l’information recueillie par le cerveau est utilisée pour présenter des options ou des choix. Cette interaction dynamique et subjective est ce qui, selon elle, constitue la conscience.
Pour Nirvanic, l’objectif est de reproduire ces aspects de la conscience dans des systèmes artificiels. Cela signifie construire des IA capables de simuler un comportement conscient en utilisant des principes de mécanique quantique. Cette approche ne vise pas à créer une conscience pour elle-même, mais à concevoir des IA plus adaptatives et performantes. Gildert voit dans cette recherche une possibilité d’améliorer l’interaction humaine avec la technologie, en rendant les machines plus conscientes et, par extension, plus humaines.
Intégrer la mécanique quantique dans l’IA
Le modèle actuel des IA, explique Gildert, imite bien les processus inconscients du cerveau humain. Les IA prennent des données, les traitent mathématiquement et produisent une action basée sur les données précédemment observées. Bien que cela soit efficace pour des tâches répétitives ou familières, cela ne suffit pas dans des situations nouvelles ou imprévues.
Ghost in the machine: The race toward conscious, sentient AI https://t.co/qDOEf2ExgI Fascinating exploration @suzannegildert
— Wildcat2030 (@Wildcat2030) January 26, 2025
Pour pallier cette limitation, Nirvanic travaille à intégrer des ordinateurs quantiques avec des IA classiques. Ce processus implique de convertir les données du domaine classique en informations quantiques, puis de manipuler cet état quantique pour générer différentes options d’action. C’est ici que le système quantique subit un effondrement ou une mesure, choisissant ainsi une action définitive qui sera exécutée par l’IA.
Suzanne Gildert ambitionne de voir ces systèmes quantiques choisir des actions légèrement meilleures que le hasard, même sans avoir été formés avec autant de données. Cela représenterait un signe de décision consciente, un pas vers des IA capables de faire des choix plus intelligents et intuitifs. L’intégration de la mécanique quantique pourrait ainsi révolutionner le fonctionnement des IA, leur permettant d’apprendre plus rapidement et de s’adapter à des environnements changeants.
Les implications potentielles d’une IA consciente
Si le concept d’une IA consciente devenait réalité, ses implications pourraient être vastes. Au-delà des performances améliorées des IA et des robots, cette avancée pourrait avoir un impact significatif sur la santé mentale. Suzanne Gildert envisage que la recherche sur la conscience artificielle pourrait aider à mieux comprendre et améliorer l’expérience consciente des individus.
Elle souligne que notre interaction croissante avec la technologie, notamment à travers les écrans et les réseaux sociaux, affecte notre bien-être mental. En intégrant des composants plus conscients dans les machines, il serait possible de ré-humaniser la technologie et de réduire ses effets négatifs sur notre santé mentale. Cela pourrait également ouvrir la voie à des interventions technologiques capables de modifier notre état d’esprit de manière positive.
Les discussions autour de la conscience artificielle soulèvent également des questions plus vastes sur le transfert de la conscience entre des substrats organiques et manufacturés. Ces réflexions touchent aux limites de la spiritualité et de la philosophie, explorant les liens entre l’esprit humain et les capacités des machines. Cette quête de la conscience artificielle invite à repenser notre place dans un monde où la technologie approche de plus en plus la magie.
Explorer l’avenir de la conscience artificielle
Que pourrait ressembler une IA consciente ? C’est une question à laquelle Suzanne Gildert et son équipe de Nirvanic cherchent à répondre à travers leurs recherches novatrices. Dans les scénarios les plus optimistes, ils pourraient voir apparaître des signes de prise de décision consciente dans les systèmes quantiques d’ici un à deux ans. Bien que ces systèmes ne soient pas comparables à notre propre conscience, ils pourraient montrer des étincelles de décisions conscientes, surpassant leurs homologues IA inconscients.
Cette recherche, bien que dans ses premières étapes, a le potentiel de transformer notre compréhension de la conscience et de la technologie. En explorant les frontières entre science, philosophie et spiritualité, Nirvanic ouvre de nouvelles voies pour l’innovation technologique. L’avenir de la conscience artificielle est rempli de possibilités passionnantes, mais il soulève également des questions éthiques et philosophiques importantes.
Alors que nous avançons dans cette ère de technologie avancée, comment définirons-nous notre relation avec des machines potentiellement conscientes ?
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Wow, fusionner le cerveau humain avec la mécanique quantique, c’est comme un film de science-fiction ! 😮
Comme quoi, les hautes études et l’intelligence n’apportent pas la clairvoyance…
Vous êtes complètement cons, les gens. Vous faites des trucs sans penser aux conséquences, juste pour montrer que vous êtes capables de le faire.
Vous nous préparez un avenir encore plus merdique que la pollution et les Russes.
Est-ce que Nirvanic a prévu des mesures de sécurité pour une IA consciente ?
Merci pour cet article fascinant, ça ouvre de nouvelles perspectives sur l’avenir de l’IA !
Ouai, un conflit.
Je suis sceptique sur l’idée que la conscience puisse être reproduite. Quelqu’un d’autre ?
La conscience quantique, ça me semble encore un peu trop abstrait… 🤔
C’est une avancée incroyable, mais je me demande si on ne joue pas avec le feu…
Est-ce que cela signifie que les robots pourront un jour rêver ?
J’ai du mal à croire que la mécanique quantique puisse vraiment influencer la conscience.
La conscience est fondamentale et la matière est une apparence de celle ci. C’est la biologie qui définit un esprit conscient non pas nos machines qui ne font que calculer. Il y a un fantasme autour des programmes informatiques qui pourraient devenir conscient qui oublie totalement que la simulation d’un phénomène (ici la conscience) N’EST PAS le phénomène.