L’océan peut garder la mémoire pendant 20 ans : une découverte qui bouleverse notre compréhension

Les océans, ces vastes étendues d’eau qui couvrent une grande partie de notre planète, possèdent une caractéristique fascinante : une mémoire. Selon une étude de l’Université de Liverpool, cette mémoire océanique, en particulier dans l’Atlantique Nord, peut durer entre 10 et 20 ans. Cette découverte pourrait bouleverser notre compréhension des modèles climatiques actuels.

Ces souvenirs étonnants pourraient être stockés dans ces cellules du corps, pas seulement dans le cerveau

Comprendre la mémoire océanique

La notion de mémoire océanique désigne la capacité des océans à conserver les conditions écologiques sur de longues périodes. Cette caractéristique s’avère cruciale pour la modélisation climatique, car elle influence directement les prévisions futures.

Les scientifiques ont longtemps sous-estimé cette mémoire, pensant qu’elle ne durait que quelques années. Cependant, les récentes recherches révèlent que les fluctuations de température peuvent persister bien plus longtemps.

Les mécanismes derrière la mémoire océanique

Cette mémoire est influencée par des mécanismes physiques complexes tels que la circulation océanique. Les gyres, ces immenses systèmes de courants marins rotatifs, jouent un rôle central.

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Un autre élément essentiel est le retournement méridional, comme la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC). Ces phénomènes transportent l’eau chaude vers le nord et l’eau froide vers le sud, façonnant ainsi la mémoire des océans.

Implications pour les modèles climatiques

La découverte de cette mémoire étendue soulève d’importantes questions sur la précision des modèles climatiques actuels. Les chercheurs de l’étude estiment que les modèles pourraient être trop dissipatifs, sous-estimant ainsi la variabilité climatique sur plusieurs décennies.

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Cette sous-estimation pourrait conduire à des prévisions erronées, rendant urgente la réévaluation des modèles pour mieux comprendre les impacts du réchauffement climatique.

Une mémoire influencée par les oscillations

La mémoire océanique est également affectée par des phénomènes tels que l’oscillation nord-atlantique. Ces oscillations influencent les températures de l’océan subpolaire, affectant ainsi la durée de cette mémoire.

Les chercheurs ont mis au point un nouveau cadre pour analyser ces effets, prenant en compte à la fois les impacts locaux à court terme et ceux de la circulation océanique à long terme.

Vers une meilleure compréhension de notre planète

Cette étude met en lumière l’importance cruciale de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La mémoire de la nature souligne notre besoin urgent de changer nos habitudes pour éviter des conséquences irréversibles.

Alors que nous continuons à explorer les mystères des océans, une question demeure : comment cette mémoire influencera-t-elle notre avenir climatique ?

Alors que notre compréhension progresse, la question reste ouverte : quelles surprises l’océan nous réserve-t-il encore ?

Source : Popularmechanics

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