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L’accumulation de graisse abdominale pourrait jouer un rôle déterminant dans le développement précoce de la maladie d’Alzheimer. Une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Washington à St. Louis met en lumière un lien surprenant entre la graisse viscérale et la santé cérébrale. Les résultats, bien que préliminaires, soulèvent des questions cruciales sur la façon dont notre mode de vie peut influencer notre cerveau des décennies avant l’apparition des premiers symptômes.
Comprendre le rôle de la graisse viscérale
La graisse viscérale, souvent méconnue, se distingue par sa localisation profonde autour des organes internes. Contrairement à la graisse sous-cutanée, plus superficielle, elle présente des risques accrus pour la santé.
Mesurer cette graisse nécessite des techniques avancées telles que l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette approche permet d’évaluer précisément son impact sur notre organisme et, spécifiquement, sur notre cerveau.
Les découvertes de l’étude
Les chercheurs ont mené une étude sur 80 individus âgés de 40 à 60 ans. Ils ont observé que ceux présentant un ratio élevé de graisse viscérale montraient des niveaux accrus de plaques amyloïdes dans le cerveau.
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Ces plaques sont souvent associées au développement de la maladie d’Alzheimer. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi un IMC élevé est lié à un risque accru de démence.
Graisse viscérale et métabolisme
La graisse viscérale influence la production de cholestérol et d’insuline. Elle est liée à des problèmes métaboliques qui pourraient exacerber les risques cognitifs.
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Les chercheurs ont également trouvé que de faibles niveaux de cholestérol HDL, souvent considéré comme le « bon » cholestérol, étaient corrélés avec une plus grande accumulation de plaques amyloïdes.
Tableau comparatif des types de graisse
Type de graisse | Localisation | Influence sur la santé |
---|---|---|
Viscérale | Autour des organes | Risque métabolique élevé |
Sous-cutanée | Sous la peau | Moins de risque métabolique |
Les implications pour la santé publique
Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte la répartition des graisses corporelles dans les évaluations de santé. Une simple mesure de l’IMC ne suffit plus pour prédire les risques cognitifs.
La prévention pourrait passer par un suivi régulier de la graisse viscérale, particulièrement chez les individus d’âge moyen. Cela pourrait aider à réduire le risque de développer l’Alzheimer.
Vers une meilleure prévention
Face à ces découvertes, l’adoption d’un mode de vie sain devient impérative. L’exercice régulier et une alimentation équilibrée sont deux stratégies clés pour réduire la graisse viscérale.
Ces actions préventives pourraient jouer un rôle crucial dans la protection de notre cerveau à long terme. Mais, qu’est-ce qui pourrait encore être découvert à l’avenir sur ce lien complexe entre graisse et cerveau ?
Source : Sciencealert
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Intéressant ! Alors, ça veut dire que perdre du ventre pourrait aussi prévenir Alzheimer ? 🤔
Merci pour cet article fascinant, je vais revoir mon alimentation !
Pourquoi personne n’en a parlé avant ? C’est une découverte importante !
Comment peut-on mesurer la graisse viscérale chez soi ?
Et dire que je pensais que ma brioche n’était qu’une affaire esthétique… 😅
Je suis sceptique, comment la graisse peut-elle influencer le cerveau ?
Super article, merci d’avoir partagé ces découvertes !
Est-ce que ça veut dire que l’IMC n’est plus fiable pour mesurer les risques de santé ?
J’aimerais bien savoir si ces résultats s’appliquent à toutes les tranches d’âge.
Ça a l’air d’une excuse pour me faire faire du sport… 🤨