Afin de pouvoir conduire électriquement, divers métaux rares sont nécessaires. Cela causera un problème dans un proche avenir. Remplacer ces métaux par d’autres matières premières peut réduire notre dépendance. C’est la solution la plus simple pour la société, mais elle n’est pas techniquement réalisable à court terme. C’est pourquoi il faudra opter pour des voitures électriques partagées, des voitures avec une batterie plus petite et un meilleur recyclage.

La production mondiale actuelle de certains métaux critiques serait insuffisante pour le passage à grande échelle au transport électrique. Les calculs pour les Pays-Bas montrent que, sur la base d’une juste par » de l’approvisionnement en métal, le pays ne pourrait pas avoir plus d’un million de voitures électriques d’ici 2030. Toutefois, pour atteindre les objectifs climatiques du pays, deux fois plus de voitures électriques devra être disponible. Il y a actuellement quelque 171 000 voitures électriques en circulation aux Pays-Bas.

L’état des choses à l’heure actuelle

Un certain nombre de métaux spécifiques, essentiels pour les véhicules électriques, nickel, praséodyme, néodyme, cobalt, dysprosium et lithium, semblent faire l’objet d’une pénurie. En outre, ces métaux sont également nécessaires pour d’autres applications, telles que les panneaux solaires, les éoliennes et l’électronique grand public.

Voici comment ces batteries sont conçues par les fabricants :

Les réserves identifiées des métaux nécessaires sont souvent suffisantes. Toutefois, cela n’est pas pertinent, car la disponibilité est limitée par la capacité de production. Cette capacité de production a des limites techniques, économiques et sociales.

Des composants de plu en plus rares

De plus, les conditions géopolitiques peuvent jouer un rôle dans la disponibilité de ces métaux. La rareté entraîne une concurrence accrue, à la fois entre les applications et entre les pays.

En raison de la demande mondiale croissante en métaux critiques, la probabilité de problèmes géopolitiques augmente chaque année. Des pénuries ou des interruptions dans l’approvisionnement en métaux critiques peuvent ralentir le développement du transport électrique, une chose que nous ne pouvons pas utiliser à l’heure actuelle.

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Eva, journaliste aguerrie avec 15 ans d’expérience dans des médias tels que Masa Journey et Upsider, est diplômée en communication et journalisme en Israël et à la Sorbonne. Passionnée et toujours en quête de nouveauté, elle apporte à Innovant.fr une expertise approfondie et un style unique, enrichissant chaque article d’analyses pertinentes. Pour toute question, contactez-la à [email protected].

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