La planification urbaine n’est plus qu’une question de science. Dans le nouveau City Innovation Lab de Vienne, les données et les faits sont transformés en scénarios pouvant être visualisés et expérimentés en 3D. L’aspect clé est la conception participative, qui permet l’implication des citoyens et des partenaires du projet.
Le City Intelligence Lab est la dernière réalisation du centre pour l’énergie, une branche de recherche de l’institut autrichienne de technologie (AIT). Le laboratoire représente une plateforme interactive conçue pour répondre aux nouveaux défis du changement climatique en matière de planification urbaine.
Existe-t-il un modèle pour le city innovation lab ?
Il y a déjà d’autres projets similaires, mais aucun d’entre eux ne ressemble à cela. Le City Innovation Lab est révolutionnaire. C’est un nouveau développement basé sur les connaissances des chercheurs. Ils sont étroitement interconnectés avec le monde de la recherche et échangent constamment des idées via des conférences. Ils organisent une conférence sur les simulations urbaines l’année prochaine à Vienne.
Voici la présentation de ce projet en anglais :
C’est un espace physique de soixante-douze mètres carrés qui est utilisé pour des projections interactives. Ils sont facilement accessibles avec des tablettes et des lunettes de réalité virtuelle. Mais avant tout, il s’agit d’un espace intellectuel.
Comment rendre les paramètres plus transparents ?
Dans un modèle paramétrique d’un bloc de logements urbains, par exemple, ils peuvent poser des questions sur la hauteur des bâtiments et la quantité d’espaces verts. Ce sont deux paramètres qu’on peut utiliser pour afficher différentes conceptions. Les modèles sont programmés avec des algorithmes. Au moins mille conceptions de bâtiments sont possibles. De plus, des aspects climatiques tels que le vent et le soleil peuvent être simulés.
Tous les modèles programmés ont certaines propriétés et peuvent être sélectionnés en fonction de divers paramètres. A titre d’exemple, ils peuvent sélectionner le modèle avec les bâtiments les plus hauts et les zones les plus vertes, puis demander comment le vent et le soleil les affecteraient. Alors on voit tout de suite que ce ne serait pas très agréable en été.