Le monde de la high-tech avant désormais moins rapidement qu’à une certaine époque et les découvertes révolutionnaires se font rares. Cependant, celle de la nanocellulose est si stupéfiante qu’elle a littéralement valu des prix prestigieux + des articles scientifiques et thèses à celui qui l’a découverte. En effet, ce nom assez proche d’une substance alimentaire est pourtant un matériau nouveau, dont les propriétés sont juste hallicinantes. Elle serait plus résistante que l’acier, tout en gardant une flexibilité à toute épreuve.
Une substance végétale plus solide que l’acier ? Voici la nanocellulose !
Existant sous deux formes : nanocristaux et cellulose, la nanocellulose est un matériau nouveau extrait de plantes et de papier dont les propriétés n’ont de cesse de surprendre les scientifiques et d’attirer la convoitise des industriels.
La nanocellulose serait notamment plus légère et flexible mais aussi solide et résistante que l’acier. Pour rappel, l’acier est utilisée dans la fabricatio de voitures et autres objets ou ustensiles du quotidien. Il est surtout réputé pour sa rigidité et sa flexibilité par rapport à l’aluminium. Du coup, si un matériau est annoncé plus flexible et solide que l’acier, nous vous laissons évaluer la nanocellulose.
Des applications multiples, mais un frein notable
Diverses applications peuvent se baser sur la nanocellulose. Parmi lesquelles des alliages à appliquer sur des surfaces dures. Notamment du papier carton, des panneaux de bois sans se limiter à cela. Mais également comme composant de base des vernis, encres ou cosmétiques.
D’après son inventeur, le boulevard est quasi-illimité mais pour l’heure l’usage de la nanocellulose se heurte à une limitation assez difficile à juguler. Sa production est hautement énergivore. C’est l’enjeu des industriels désormais, qui y voient le matériau du futur et la solution à d’innombrables problèmes.
Aujourd’hui estimé à 220 millions d’euros, le marché mondial de la nanocellulose devrait d’ici 2023 culminer à 650 millions d’euros d’après les analystes. Preuve de l’intérêt que lui portent les industriels.