Une équipe de chercheurs de l’université de Carnagie Mellon a récemment proposé une méthode pour améliorer la mobilité verticale d’un robot hexapode, baptisé RHex. Leur approche, présentée dans un article publié sur arXiv, implique l’ajout de microspines à RHex, une technologie robotique existante inspirée par des cafards, conçue pour naviguer dans des environnements non structurés à une vitesse relativement élevée.
Bien que rares, les microspines ont déjà été étudiées par des chercheurs d’autres institutions et organisations. Dans leur travail, l’équipe de Carnagie Mellon s’est inspiré du travail d’autres chercheurs de l’université de Stanford.
Un simple projet au début
Ce travail a débuté sous la forme d’un projet d’un semestre pour la classe de conception et d’expérimentation de robots. De nombreux membres de l’équipe ont travaillé dans un laboratoire avec RHex, un robot simple, mais robuste pouvant traverser presque tous les terrains accidentés.
Voici la présentation en anglais de ce robot :
Par ailleurs, RHex est bloqué par des pentes abruptes et des murs verticaux. L’équipe a donc décidé d’améliorer cette capacité d’escalade en ajoutant des pieds en microspine et en convenant un corps plus léger. La nouvelle version de RHex est complétée par des pieds en microspine qui lui permet de se déplacer sur des surfaces plus difficiles.
Un robot capable de naviguer partout
Ces microspines fonctionnent très bien sur les surfaces rocheuses, rugueuses, les surfaces de béton et de briques, ainsi que sur les surfaces plus douces, telles que le bois. En effet, cette technologie comporte de nombreux points de capture, généralement appelés aspérités.
D’autres approches conviennent mieux au verre ou au métal poli, mais échouent sur les surfaces naturelles, ce qui est plus réaliste pour le cas d’utilisation du robot. En ajoutant des microspines à l’arrière des pieds du robot, les chercheurs laissent son mouvement de marche avant au sol inchangé, en utilisant un mouvement de recul spécialement conçu pour grimper.