L’humanité est arrivée à un virage décisif pour sa survie. Soit continuer à polluer toujours plus en se servant d’énergies fossiles, soit faire le choix de la responsabilité en usant désormais d’énergie produite par des sources renouvelables. Le seul bémol réside réellement dans la mise en pratique de la chose, dans la mesure où tous s’accordent à dire que les énergies renouvelables sont plus onéreuses à produire que les fossiles.
Un rapport incendiaire souligne que si c’était le cas avant, la tendance s’est inversée, puisque produit propre est devenu moins coûteux que produire sale.
Et si produire propre était réellement moins coûteux ?
Le rapport donc il est question ici émane des bureaux et centres de recherche de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).
Selon les conclusions des travaux conduits par cette dernière, les énergies renouvelables deviendraient rapidement moins chères à produire que les combustibles fossiles. En 2018, ces coûts ont même atteint un bas niveau historique. Et ce dans de nombreuses régions du monde où il était plus profitable de produire de l’énergie à partir des plaques solaires, éoliennes ou centrales géothermiques.
En 2019 ces coûts de production devraient également atteindre des prix mini jamais enregistrés.
Des chiffres en bref et à relativiser
En guise d’exemple, au Pérou, au Mexique, au Chili, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite le coût de production du kilowatt d’énergie par le biais du solaire ou de l’éolien revenait 0,03 dollars moins cher que produire la même quantité d’énergie en usant de combustibles fossiles.
Il est cependant important de relativiser ces résultats, puisqu’il s’agit surtout d’une tendance moyenne, et non une réalité universelle. Si dans certains pays comme ceux cités plus haut les réformes énergétiques mises en place par les administrations concourent à la facilitation et la réduction des prix de production des énergies vertes, sous d’autres cieux, notamment en Amérique du Nord pour ne pas dire aux États-Unis, tout est fait pour faire des énergies propres les moins profitables à produire.
L’objectif étant de maintenir à flot le pétrole et ses corolaires. Toutefois les tendances sont généralement baissières. On note donc globalement une chute de 26 % du prix de production du solaire concentré (CSP), de 14 % pour la bioénergie, 13 % pour l’éolien, 11 % pour l’hydroélectrique et 1% pour le géothermique.
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