L’Afrique est un continent marginalisé ou à la limite boycotté par les compagnies technologiques internationales. Pour preuve, il n’existe aucun Apple Store officiel (ni même officieux) en Afrique. Il n’existe de même aucune boutique officielle d’aucune des grandes marques qui font des milliards de bénéfices chaque année à travers le monde. Première mondiale, Microsoft a lancé le premier data center d’Afrique, qui a pris ses quartiers en Afrique du Sud.
L’Afrique, le continent oublié de la technologie
Paradoxe d’un continent qui fournit la quasi-totalité des compagnies technologiques en matières premières utilisées pour fabriquer des smartphones, ordinateurs, tablettes… l’Afrique est l’un des continents délaissés par les géants de la tech.
Il n’existe à ce jour aucune représentation officielle d’aucune compagnie technologique sur le sol africain, aussi bien légale que franchisée.
Pour se fournir en produits de leurs marques préférées les africains sont contraints d’user de chemins tortueux qui mènent bien souvent à l’acquisition de marchandise de contrefaçon et au prix fort. Premier géant tech et numérique à avouer son amour pour le continent noir, Microsoft a annoncé en début de semaine le lancement du premier centre de données de son histoire.
Microsoft lorgne sur l’économie africaine
Tandis que les économies occidentales sont en berne, les nations africaines affichent d’insolentes performances à deux chiffres pour certaines d’entre elles. Microsoft compte bien profiter de cette dynamique pour s’implanter sur ce continent en proposant ses services cloud.
Ainsi, avec l’ouverture officielle de ce centre de données, Microsoft Azure, Office 365 et Dynamics 365 sont désormais 100 % accessibles aux africains. Sans limitation aucune, et au même titre qu’en Occident.
La réponse de l’Afrique ne s’est pas faite attendre puisque plusieurs pays ont décidé, à l’image de l’Afrique du Sud de tripler leur budget destiné aux infrastructures dans le cloud d’ici les trois prochaines années.