L’Américain David Milarch et son association de reforestation du Michigan se sont attaqués au lourd problème de la reforestation. Mais ils ne se contentent pas de replanter des arbres : en effet, ils ont décidé de cloner les séquoias qui aspirent bien plus de CO2 que les autres espèces.
Une reforestation stratégique
C’est le séquoia qui intéresse grandement le botaniste David Milarch. Après avoir fait des études très poussées, il a en effet constaté que ces arbres sont uniques. Ils peuvent atteindre 120 mètres de haut et environ 10 mètres de large. Mais ce n’est pas leur seule spécificité. En effet, ils seraient capables d’absorber la pollution bien plus que les autres arbres.
Il semble en effet d’après plusieurs spécialistes que ces arbres colossaux soient capables de stocker 200 à 250 tonnes de dioxyde de carbone. C’est pour cette raison que David Milarch et l’association Archangel Ancient Tree Archive dont il est le cofondateur ont choisi de les cloner. Ils ont prélevé l’ADN sur des souches très vieilles pour les cloner.
Group Clones Giant Trees to Fight Climate Change https://t.co/A9KCKIRIGI
— David Milarch (@dmilarch) 20 juillet 2016
Une solution originale
David Milarch craint évidemment le réchauffement climatique. Et pour tenter de sauver la Planète, il n’a pas choisi les graines. Selon lui, les séquoias les plus récents ont été altérés génétiquement par le dérèglement climatique, et n’ont donc pas les mêmes caractéristiques que les très anciens arbres. En les clonant, il est certain de pouvoir aider à la dépollution de la Terre.
Grâce au clonage, l’association a obtenu 11 000 pousses et les replantent depuis quelques semaines. On en trouve déjà au milieu du Presidio, en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Il faudrait planter 1200 milliards d’arbres pour supporter les émissions mondiales de CO2. C’est donc un premier pas, mais c’est une idée qui mérite d’être connue !
L’initiative de David Milarch est particulièrement intéressante et n’est pas dénuée d’intérêt. Il fallait y penser !