Mis au jour par Edward Snowden en 2013 le vaste programme d’écoutes de réseaux mobiles de la NSA n’aura pas survécu au premier mandat de Donald Trump. Le locataire de la Maison Blanche ne voulant pas de ce boulet qui a terni les relations entre les USA et des alliés, la NSA met un terme aux activités du projet PRISM.
PRISM : dans un souci de sécurité nationale
C’est en 2006, soit 5 ans après les attentats du 11 septembre 2001, que la NSA sous l’impulsion du pouvoir en place (Bush fils) décida de mettre sur pied un vaste programme d’écoutes téléphoniques (mais pas que). Celui-ci visait d’une part à mettre sur écoute la quasi-totalité des réseaux mobiles du globe et surtout scruter le Web à la recherche de mot-clés spécifiques susceptibles d’intéresser ses analystes.
Le but ultime était de mieux préparer les services secrets américains à une attaque terroriste future, afin de mieux réagir tout en évitant qu’un nouveau 11 septembre ne se reproduise.
L’objectif a été atteint. Du moins en partie, puisque les USA suite à la révélation du projet PRISM s’est retrouvé sous les feux des projecteurs du théâtre diplomatique mondial. Nombreuses sont les voix qui se sont levées afin de demander des comptes à l’allier américain.
La nsa met fin au programme prism
Suite au vote en 2015 du Freedom Act, la NSA n’avait plus le droit légal de servir d’outils d’espionnage massif. Toutefois, l’agence de renseignement se gardait le droit de mettre sur écoute une ou plusieurs personnes sur décision d’un juge fédéral.
Donald Trump qui n’a pas renouvelé les prérogatives de la NSA et du programme PRISM a poussé l’agence à mettre un terme au controversé projet d’espionnage à grande échelle. PRISM devrait être définitivement enterré d’ici janvier 2020 mais nous ne savons pas quelle fin es vouée aux millions de tonnes de données collectées par la NSA.