Les Pollution Pods sont de petites installations visant à faire découvrir aux visiteurs les conditions climatiques des villes les plus polluées du monde. L’une d’entre elles prend place à Londres.
Sensibiliser aux effets de la pollution dans les villes
Une étrange installation a pris place dans la ville de Londres. La structure recrée la qualité de l’air et les températures de plusieurs destinations. Les visiteurs peuvent ainsi comparer différents environnements. Les modules de pollution sont basés à Somerset House. Cinq dômes géodésiques et connectés peuvent ainsi être traversés par les visiteurs.
Une présentation vidéo des Pollution Pods (en anglais) :
Les Pollution Pods sont l’œuvre de Michael Pinsky. Ils ont déjà été exposés en Norvège l’an passé. Il s’agit d’une partie d’un plus vaste projet nommé Climart et censé durer quatre années. Son objectif est d’évaluer la possibilité d’influencer l’attitude des individus envers le réchauffement climatique grâce à l’art visuel.
Une technologie développée par Airlabs
Située au Danemark, la firme Airlabs a conçu une technologie permettant d’émuler les mélanges de pollution de plusieurs villes. Ainsi, les niveaux de dioxyde de carbone, d’ozone, de monoxyde de carbone, de particules et de dioxyde de soufre présents dans les Pods varient en fonction de la ville simulée. En reproduisant la qualité de l’air de ces cités, l’installation tend à attirer l’intention sur l’impact de nos actions. Les villes représentées sont New Delhi, Londres, Beijing, São Paulo et Tautra.
Les Pods reproduisent également la température de chaque ville ainsi que leur parfum. Les visiteurs peuvent ressentir le froid, la chaleur, la sécheresse et l’humidité de chaque lieu. Les créateurs des Pollution Pods espèrent pouvoir l’utiliser comme purificateur d’air dans les espaces publics densément occupés. L’installation représentant la ville de Londres propose l’air le plus propre du pays. En effet, cette technologie est capable d’éliminer la pollution présente dans l’air du dôme.