On a l’impression de plonger en plein cœur d’un film de science-fiction mais il n’en est rien. Au fait les Etats unis sont déjà lancés dans la course à la robotisation de la restauration avec le Café X de San Francisco. Il paraitrait que certaines tâches de la restauration sont tout à fait automatisables. Y a-t-il de quoi s’inquiéter ou bien est-ce là une innovation destinée à faciliter les tâches ?
Un premier jet de la restauration robotisée
C’est donc dans au Café X de San Francisco qu’un robot vous sert votre petit café du matin. Pour être précis, il s’agit d’un bras articulé qui peut servir le café tous les 20 secondes et peut gérer 4 services à la fois. En plus d’être rapide, les cafés y sont moins chers pour un produit de bonne qualité. L’idée est venue au départ des robots d’industrie automobile que l’on a transposé ensuite dans le service de café.
Des robots capables de remplacer les humains dans le métier
Il faut dire que les robots ne sont pas encore capables de cuisiner des plats, cependant ils ont une utilité bien certaine dans les salles. Dans le restaurant californien Eatsa, par exemple, la prise de commande, le paiement et la distribution sont complètement automatisés. Ceci est peut-être le résultat de l’augmentation imminente du salaire minimum dans certaines Etats d’ici 2022 aux Etats-Unis. Les robots dans la restauration visent aussi les métiers les plus ingrats et sous-payés, qui ne déboucheront certainement pas sur une ascension sociale du salarié. Automatiser ces tâches permet de gagner en productivité, de réduire les accidents et diminuer les couts sociaux. C’est le cas de Flippy, l’assistant cuisinier de Miso Robotics qui gère la cuisson des hamburgers et les assemble par la même occasion. Ce qui est intéressant avec cette technologie c’est que le robot a une capacité d’apprentissage et d’adaptation aux taches impressionnante.
Vers une alimentation déshumanisée
Mais il ne faut pas sous-estimer la capacité des robots cuisiniers car l’usine Kawasaki a mis au point le Robot Stage capable de préparer des sushis. La firme a démontré que l’IA en cuisine fonctionnait. Toutefois on serait en présence d’un chef sans émotion et sans culture. Sommes-nous prêts à être nourris sans émotion ? La déshumanisation de la nourriture va-t-elle être bénéfique au regard de la consommation et surtout des emplois ? Le débat est ouvert.