La Réalité virtuelle s’investit de plus en plus dans le domaine médical et elle semble devenir incontournable dans quelques temps. Après l’application dans le domaine de l’optique avec un casque pour opticiens en Japon, l’engagement de la psychiatre pour confronter leurs patients à leurs phobies, voici que le casque VR entre dans le bloc opératoire. Cela s’est produit à Angers pour l’opération d’une tumeur au cerveau, par un neurochirurgien, afin de cartographier au mieux le cortex d’un patient avant l’intervention.

La chirurgie éveillée, une pratique déjà répandue

Dans le domaine de la neurochirurgie, il existe un principe appelé chirurgie éveillé. Cela consiste à garder le patient éveillé durant la durée de l’opération de son cerveau. On imagine combine cela doit être éprouvant et douloureux pour le patient. Cependant, c’est une technique visant à réduire au maximum les risques de séquelles après opération. Elle est utilisée le plus souvent lorsque la tumeur à traiter se situe près de zones fonctionnelles du cerveau. La stimulation du cerveau par une électrode ainsi que l’interaction avec l’équipe chirurgical rendent la tumeur opérable et réduit les risques de séquelles neurologiques.

La réalité virtuelle et la chirurgie éveillée

L’équipe chirurgicale du CHU d’Angers a voulu pousser encore plus loin cette chirurgie éveillée en adoptant la réalité virtuelle. Dans ce sens, elle a opéré un patient ayant une tumeur au cerveau en lui faisant porter un casque de réalité virtuelle. Le but était de plonger le patient dans un autre environnement grâce au casque de réalité virtuelle. Dans ce cadre, l’environnement crée active certaines zones du cerveau qui seraient inaccessibles autrement. Le chirurgien va alors pouvoir faire une cartographie précise de la zone du cortex à opérer pour viser juste.

La neurochirurgie sous la réalité virtuelle-1

Le CERVO ou Chirurgie Eveillée sous Réalité Virtuelle dans le bloc Opératoire, non seulement va faciliter l’opération mais va également réduire les risques en stimulant les zones du langage, et de la vision. De plus, en de pareils circonstances, l’environnement crée permet également au patient d’être apaisé, voire même distrait. Si jusque-là, la cartographie du cortex était limitée, la réalité virtuelle pourrait repousser les limites de la neurochirurgie.

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Eva, journaliste aguerrie avec 15 ans d’expérience dans des médias tels que Masa Journey et Upsider, est diplômée en communication et journalisme en Israël et à la Sorbonne. Passionnée et toujours en quête de nouveauté, elle apporte à Innovant.fr une expertise approfondie et un style unique, enrichissant chaque article d’analyses pertinentes. Pour toute question, contactez-la à [email protected].

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