La Chine frappe un grand coup avec ses robots-chiens armés au Cambodge
Lors d’un exercice conjoint avec le Cambodge, la Chine a dévoilé ses redoutables robots-chiens armés. Ces engins portent une mitrailleuse et pourraient bien redéfinir les champs de bataille du futur.
Un exercice militaire impressionnant
Au Cambodge, un exercice conjoint entre l’armée cambodgienne et chinoise a marqué les esprits. Environ 2 000 soldats ont été mobilisés, soutenus par une flotte de 14 navires de guerre et près de 70 blindés. Cependant, ce sont surtout les robots-chiens armés, participant à cet exercice, qui ont capté l’attention. Lors de cette manoeuvre militaire de quinze jours, les militaires chinois ont présenté des robots au design intrigant équipés de mitrailleuses. Ces machines se distinguent par leur apparence canine et leur efficacité potentielle sur le champ de bataille.
Le robot B1 de Unitree sous les projecteurs
Le modèle présenté, le B1 de la marque Unitree, a été l’une des vedettes de l’événement. Contrairement aux robots Spot de Boston Dynamics, connus pour leur sophistication et leur coût élevé, les B1 de Unitree sont réputés pour être plus accessibles financièrement. Ce constructeur chinois gagne en visibilité grâce aux performances et l’agilité de ses robots humanoïdes et robot-chiens.
Mode de contrôle des robots-chiens
Durant cet exercice, les robots-chiens ont été radioguidés par des opérateurs humains. Bien que dotées de mitrailleuses, ces machines n’ont pas été utilisées pour tirer. Justement, la démonstration visait à montrer les compétences de l’armée chinoise dans le domaine des robots armés. La possibilité que ces robots disposent, dans le futur, de capacités autonomes pour ouvrir le feu demeure ouverte, mais sans confirmation à ce jour. Au-delà de la démonstration de force, cette présentation souligne la volonté chinoise d’incorporer des robots sur les champs de bataille du futur aux côtés de drones et d’autres machines terrestres.
Robots de guerre : une tendance en hausse
L’usage de robots-chiens en contexte militaire n’est pas nouveau. L’idée évolue continuellement avec des prototypes régulièrement dévoilés et testés. Le robot Spur de Ghost Robotics, équipé d’un fusil d’assaut à longue portée, en est un exemple notable. L’armée américaine a elle-même testé des robots-chiens de la marque Unitree, notamment le modèle Go1, équipé d’un lance-roquette. Ce test avait révélé la capacité de la machine à tirer une roquette, soulignant ainsi le potentiel grandissant de cette technologie.
Position éthique de Boston Dynamics
Face à ces évolutions technologiques, la réponse éthique varie selon les firmes. Boston Dynamics, acteur majeur dans le secteur des robots, a choisi de ne pas armer ses robots pour des raisons éthiques. Leurs machines, comme le Spot, sont donc principalement déployées pour des missions de reconnaissance ou de déminage, souvent en collaboration avec des troupes humaines. Ce positionnement éthique se distingue nettement des approches de certaines sociétés chinoises et américaines qui mettent en avant le caractère offensif de leurs créations robotiques.
L’avenir des robots-chiens armés
L’apparition de ces robots-chiens armés suggère un futur où les machines pourraient jouer un rôle déterminant sur les champs de bataille. Leur agilité, leur endurance et leur capacité à supporter des armements lourds ouvrent de nouvelles perspectives stratégiques. Cependant, elle soulève aussi des questionnements éthiques et sécuritaires importants. La course technologique qui en découle n’est pas sans rappeler les dilemmes posés par l’automatisation dans d’autres domaines, mais avec des conséquences potentiellement plus graves.
La démonstration chinoise au Cambodge en est le témoignage vibrant. Tandis que certaines entreprises privilégient une approche utilitaire et sécuritaire de ces technologies, d’autres misent sur des capacités offensives accrues. Quelle sera l’évolution de ces choix dans les années à venir ?
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Et nous on se bat pour décider ou non d’un budget ou d’une motion de censure !!!!!