Le mélanome est le principal type histologique de cancer de la peau retrouvé chez les sujets de peau blanche. Favorisé en partie par le fait que nos peaux ne secrètent pas une molécule essentielle appelée mélanine, le mélanome touche en France plus de 17 000 personnes chaque année. Si sa prise en charge est en général peu ordinaire et pas toujours couronnée de succès, une lueur d’espoir vient garnir ce tableau grâce à la mise au point d’un vaccin expérimental par une équipe de chercheurs.
Au fait c’est quoi le mélanome ?
Le mélanome est une forme de cancer de la peau qui touche préférentiellement les cellules appelées mélanocytes. Celles-ci sont présentes dans la structure de la peau de chaque individu et est chargée de produire un pigment qui colore la peau.
Tandis que chez les sujets de peau claire les mélanocytes produisent un pigment tout aussi clair, chez les sujets de peau plus foncée (noirs) ces cellules produisent de la mélanine, responsable justement de la coloration foncée de ces peaux.
La mélanine n’est pas uniquement responsable de la coloration de la peau noire, puisqu’elle protège également les sujets de cette race contre les rayonnements cosmiques, et prévient l’apparition de mélanomes par cet effet protecteur. La race blanche est donc à ce niveau défavorisée car sujette à développer du fait de l’altération du matériel génétique et de la croissance anarchique des mélanocytes, des tumeurs appelées mélanomes.
Un vaccin expérimental qui a fait ses preuves chez les souris
Mis au point par des chercheurs de l’Université de Tel Aviv, le vaccin expérimental dont il est ici question se base sur une technique de stimulation du système immunitaire grâce à l’action de deux anticorps qui sont inoculés au patient. Il s’agit des anticorps anti-PD1 et anti-OX40.
Insérés dans une nanocapsule en polymère biodégradable, ces anticorps sont libérés dans l’organisme et stimuleront son système immunitaire afin de leur permettra de reconnaître plus aisément les cellules tumorales du type mélanome.
Après injection du traitement vaccinal, il a été observé chez des souris un retardement drastique, de l’évolution de la maladie. Ce qui laisse planer l’espérance de résultats similaires chez l’Homme.
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