Bien que les excès de vitesse soient à l’origine de drames parfois effroyables, de nombreux automobilistes s’amusent à rouler en marge des limitations de vitesse. Ce qui força les pouvoirs publics à répondre par une salve de radars routiers plus que dissuasifs. Une nouvelle génération de ces radars devrait débarquer sur nos routes d’ici la fin d’année. Plus précis mais surtout davantage polyvalents, ces radars n’ont désormais plus aucun secret pour nous. Voici compilé tout ce qu’il faut savoir à leur sujet.
Appelez-les radars mesta fusion 2 ou tourelle
Face à la multiplication des moyens de contournement des actuels radars installés sur nos routes, le gouvernement a imaginé une seconde génération qui porte le très technique nom de Mesta Fusion 2 ou radar tourelle. Et comme leur nom le laisse suggérer ceux-ci ont l’aspect de tours.
Fabriqués par Idemia (une ancienne filiale du groupe Safran) ces radars d’un genre nouveau devraient débarquer sur nos routes d’ici quelques mois. On estime à ce jour que 75 % du parc de radars français a été soit attaqué, soit détruit soit endommagé par les usagers de la voirie publique.
Perchés à 4 mètres au-dessus du sol ces radars brillent par leur polyvalence. Ils sont testés en ce moment même à Marseille, Bordeaux et Strasbourg.
Toutes les infractions seront détectées, attention donc
Nouvellement homologués par le Laboratoire national de métrologie et d’essais, les nouveaux radars routiers devraient non seulement contrôler la vitesse des véhicules en circulation, mais aussi les feux de signalisation ou les passage à niveau. Autant dire qu’il sera impossible d’enfreindre le code de la route désormais.
Ces radars inédits vont beaucoup plus loin puisqu’ils sont capables grâce à des caméras 36 millions de pixels de scanner en simultané jusqu’à 32 véhicules. Ils seront en outre en mesure de contrôler à distance le port de la ceinture de sécurité ou l’usage au volant du téléphone. Même caché en-dessous du tableau de bord.
La grosse particularité de la nouvelle flotte de radars étant la mobilité des équipements. Il sera donc impossible pour les conducteurs de prédire l’emplacement des tourelles.