Pour préparer mentalement et physiquement les prisonniers à la vie post carcérale, Virtual Rehab a mis en œuvre une technologie de pointe en réalité virtuelle. Il s’agit d’un programme de rééducation qui permettra aux prisonniers de s’adapter facilement au monde extérieur à leur sortie.
Taux de criminalité en baisse, taux de récidive en hausse
On constate dans le monde plus de 10,5 millions de personnes incarcérées, et selon les statistiques, le taux de criminalité connait une certaine baisse durant ces cent dernières années. Malgré cela, certains pays, dont les Etats-Unis, connaissent une difficulté à réhabiliter les détenus, ce qui cause une hausse considérable du taux de récidive. En effet, plus de la moitié des prisonniers libérés se font encore arrêter dans les trois et cinq ans de leur libération.
Apprentissage et éducation des détenus dans la réalité virtuelle
Le programme de Virtual Rehab comprend, en premier lieu, les différents délits que peuvent faire un criminel, comme le meurtre, le viol ou encore les vols. Les prisonniers, prenant la place de la victime, ils seront confrontés à des défis mentaux et émotionnels. Ceci, dans le but de développer l’empathie du prisonnier à l’égard de ce que peuvent ressentir les victimes. En second lieu, le programme initie les ex-délinquants à la vie professionnelle, tout en développant leurs compétences. Ce second programme est une éducation formelle et une formation professionnelle pour aider les détenus à avoir une bonne carrière après leur libération.
Une seconde chance pour avoir une vie meilleure
Virtual Rehab offre donc une possibilité aux détenus d’avoir une seconde chance de réintégrer normalement et aisément la vie sociale, après leurs longues années de prison. « Le but de Virtual Rehab est d’éduquer, plutôt que de réprimander. Dans la vie, chaque personne a droit à une seconde chance. Les prisonniers ne font pas exception à cette règle. Ce sont eux qui ont le plus besoin d’aide et de soutien pour devenir de meilleurs citoyens une fois qu’ils sont libérés », affirme le Dr. Raji Wahidy, l’initiateur du projet.