« Je n’ai pas payé un centime après 5 ans » Ce père de famille dévoile l’astuce qui bouleverse Tesla et fait enrager les concessionnaires

Max, un père de famille ordinaire, a réussi une prouesse qui fait rêver bien des conducteurs : restituer sa Tesla Model 3 après cinq ans de Location avec Option d’Achat (LOA) sans payer le moindre centime en frais additionnels. Son parcours est riche d’enseignements pour qui souhaite s’aventurer dans le monde de la voiture électrique en leasing. Son histoire commence en 2020, en pleine pandémie, lorsqu’il décide de troquer sa fidèle Toyota Yaris pour une Tesla. Un choix audacieux, motivé par des délais de livraison courts et des primes écologiques attrayantes. Mais derrière cette décision se cache une préparation méticuleuse qu’il nous partage.

Un choix dicté par les circonstances

En juin 2020, Max se retrouve confronté à une situation délicate. La pandémie bouscule les chaînes d’approvisionnement, provoquant des pénuries de composants électroniques et allongeant les délais de livraison des véhicules. Face à cette réalité, il se tourne vers Tesla, un peu par nécessité. La marque est alors l’une des seules à proposer une livraison rapide. Attiré par la prime écologique généreuse, Max se décide pour une Tesla Model 3, séduisant par sa simplicité et la promesse d’une expérience de conduite inédite.

Le passage de l’essence à l’électrique ne se fait pas sans appréhension. Max hésite, mais la disponibilité immédiate de la voiture et la transparence des tarifs finissent par le convaincre. « J’ai tout de suite senti la différence : aucune option à négocier, des délais courts, un prix compétitif grâce à la prime éco », confie-t-il. L’aventure électrique commence alors pour ce citadin qui n’avait jamais envisagé cette transition.

Surprise dans l’espace : cet « astéroïde » repéré par les astronomes n’est autre que la Tesla Roadster envoyée par Elon Musk

La LOA, un choix stratégique

Opter pour la LOA s’est avéré être une stratégie judicieuse pour Max. Ce type de contrat lui permet de tester la voiture sans s’engager définitivement, tout en minimisant les risques financiers liés à l’incertitude sur la valeur résiduelle et l’état de la batterie. Le contrat signé prévoit 10.000 kilomètres par an, mais Max n’en parcourt que 25.000 sur cinq ans, soit bien en dessous du seuil autorisé.

Cette prudence s’avère payante. En effet, rester sous le kilométrage prévu permet d’éviter toute surprime. Max entretient sa Tesla avec soin, évitant ainsi les pannes majeures. Cependant, il reste vigilant, conscient des histoires de restitutions coûteuses que d’autres propriétaires ont pu vivre. « J’ai eu un problème de buée dans un feu arrière, un incident minime réglé à domicile », raconte-t-il. Chaque détail compte, et Max ne laisse rien au hasard.

« Waymo écrase Tesla » : l’incroyable riposte de Waymo face à l’expansion des robotaxis Tesla à Austin secoue l’industrie des véhicules autonomes

Anticiper pour mieux restituer

La restitution d’un véhicule en LOA nécessite une préparation minutieuse. Max s’y prend plusieurs mois à l’avance, scrutant chaque détail de sa voiture. Les micro-rayures et petits chocs sont réparés par un carrossier indépendant, évitant ainsi les frais exorbitants du constructeur. L’état des pneus est également un point crucial : Max investit dans des modèles homologués Tesla, malgré leur faible usure, pour éviter toute pénalité.

L’intérieur du véhicule n’est pas en reste. Un nettoyage professionnel est réalisé pour présenter une voiture impeccable. Max souligne l’importance du contrôle technique, obligatoire pour les véhicules de plus de quatre ans, même électriques. « Chaque défaut peut être une source de frais si on ne s’en occupe pas, prévient-il. Max s’assure que tous les accessoires d’origine sont présents lors de la restitution, et prépare un dossier photo complet de l’état de sa voiture.

Le Model Y L pourrait recevoir une fonctionnalité redoutable, annoncée comme décisive par un haut responsable de Tesla

Les défis administratifs de la restitution

Restituer une Tesla n’est pas exempt de complexités administratives. Le processus est mal documenté et demande une anticipation rigoureuse. Dès la réception du mail de fin de contrat, Max se met en quête des bonnes informations. Il doit trouver l’adresse du Delivery Hub le plus proche et contacter le prestataire en charge des contrôles, Macadam dans son cas. Ce parcours du combattant requiert une organisation sans faille.

Le jour de la restitution, Max est accompagné par un inspecteur qui vérifie l’état du véhicule. La pression est palpable, mais la préparation de Max porte ses fruits. « Le gars avant moi signe une facture de 4.000€ pour sa Model 3. J’ai senti la pression », se souvient-il. Finalement, l’inspecteur juge le véhicule en excellent état, et Max repart sans facture supplémentaire.

Le marché en mutation : quelles perspectives ?

L’histoire de Max s’inscrit dans un contexte de transformation du marché automobile. Les voitures électriques en LOA deviennent courantes, mais leur restitution reste complexe. Les consommateurs s’interrogent sur la durabilité des batteries et la politique de reprise des constructeurs. Pourtant, selon une étude, les batteries de Tesla conservent 80% de leur capacité après dix ans, un argument rassurant.

Alors que de nombreux véhicules électriques arrivent sur le marché de l’occasion, les constructeurs doivent prouver la valeur résiduelle de leurs modèles. Pour les consommateurs comme Max, l’anticipation et la préparation sont les clés pour éviter les mauvaises surprises. La question se pose : comment les constructeurs et les consommateurs vont-ils s’adapter à ces évolutions rapides ?

En fin de compte, l’expérience de Max démontre qu’il est possible de restituer une Tesla sans frais, à condition de s’y préparer rigoureusement. Cette réussite s’accompagne toutefois de stress et d’une vigilance constante. Pour les futurs conducteurs, l’enjeu est de taille : comment garantir une restitution sans frais tout en profitant pleinement de l’expérience de conduite électrique ?

Ça vous a plu ? 4.5/5 (23)